La lutte contre le gaspillage alimentaire touche un ensemble de points sensibles comme l’environnement, l’économie, la sécurité alimentaire ou l'éthique… Il s’agit donc d’un « combat » à écologie, social et économique.
→ Les enjeux environnementaux
Notre alimentation impacte l’environnement puisqu’elle représente 20% du total de gaz à effet de serre que nous produisons quotidiennement.
Cela intervient au niveau de la production, du transport, de la distribution et de la cuisson car elle suppose l’utilisation d’énergie, d’eau et de matières premières.
Chaque étape de la création d’un produit mobilise des ressources. Plus les pertes ont lieu tardivement dans la chaîne, plus elles sont importantes, cumulant tous les impacts environnementaux des précédentes étapes.
Chaque tonne d'aliments que nous pourrions éviter de gaspiller émet 4.5 tonnes d'équivalent de CO2.
Réduire de moitié le gaspillage équivaudrait à ôter une voiture sur quatre de la circulation.
La production d’ordures ménagères a doublé en 40 ans et 78% de celles-ci sont encore enfouies ou brûlées, générant des émissions directes de gaz à effets de serre. Seules 19% sont triées et recyclées et 3% subissent un traitement biologique.
Petite Info + Produire des aliments nécessite également des ressources en eau. Au niveau mondial, la moitié de l’eau utilisée dans la production de denrées alimentaires est perdue ou gaspillée.
→ Les enjeux éthiques et sociaux
Le gaspillage de nourriture constitue un scandale éthique et social, dans la mesure où la sécurité alimentaire de tous n’est pas assurée dans le monde, y compris à l'échelle mondiale, 1 milliard de personnes souffrent de la faim.
En France, près de 8 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté et en sont réduites à une consommation de survie. 3 millions d'entre elles dépendent, exclusivement, ou en partie, de l'aide alimentaire pour se nourrir et pour nourrir leurs proches.
→ Les enjeux économiques
Gaspiller de la nourriture, c’est aussi indéniablement gaspiller de l’argent. Mises bout à bout, les économies que l’on peut faire en jetant moins deviennent considérables !
Le gaspillage alimentaire a un coût. Ce dernier comprend celui des matières premières, des transports, de l’énergie (pour le stockage, la cuisine…) et ceux de traitement des déchets.
En France, peu d’études existent sur le sujet, mais selon celle d'Albal* le coût du gaspillage alimentaire s'élève à environ 430 euros par an et par habitant. Réduire le gaspillage permet pourtant de faire des économies lorsqu'on est par exemple étudiant ou à la tête d'une famille nombreuse.
Causes liées à la production :
Causes liées à la distribution :
→ Les enjeux environnementaux
Notre alimentation impacte l’environnement puisqu’elle représente 20% du total de gaz à effet de serre que nous produisons quotidiennement.
Cela intervient au niveau de la production, du transport, de la distribution et de la cuisson car elle suppose l’utilisation d’énergie, d’eau et de matières premières.
Chaque étape de la création d’un produit mobilise des ressources. Plus les pertes ont lieu tardivement dans la chaîne, plus elles sont importantes, cumulant tous les impacts environnementaux des précédentes étapes.
Chaque tonne d'aliments que nous pourrions éviter de gaspiller émet 4.5 tonnes d'équivalent de CO2.
Réduire de moitié le gaspillage équivaudrait à ôter une voiture sur quatre de la circulation.
La production d’ordures ménagères a doublé en 40 ans et 78% de celles-ci sont encore enfouies ou brûlées, générant des émissions directes de gaz à effets de serre. Seules 19% sont triées et recyclées et 3% subissent un traitement biologique.
Petite Info + Produire des aliments nécessite également des ressources en eau. Au niveau mondial, la moitié de l’eau utilisée dans la production de denrées alimentaires est perdue ou gaspillée.
→ Les enjeux éthiques et sociaux
Le gaspillage de nourriture constitue un scandale éthique et social, dans la mesure où la sécurité alimentaire de tous n’est pas assurée dans le monde, y compris à l'échelle mondiale, 1 milliard de personnes souffrent de la faim.
En France, près de 8 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté et en sont réduites à une consommation de survie. 3 millions d'entre elles dépendent, exclusivement, ou en partie, de l'aide alimentaire pour se nourrir et pour nourrir leurs proches.
→ Les enjeux économiques
Gaspiller de la nourriture, c’est aussi indéniablement gaspiller de l’argent. Mises bout à bout, les économies que l’on peut faire en jetant moins deviennent considérables !
Le gaspillage alimentaire a un coût. Ce dernier comprend celui des matières premières, des transports, de l’énergie (pour le stockage, la cuisine…) et ceux de traitement des déchets.
En France, peu d’études existent sur le sujet, mais selon celle d'Albal* le coût du gaspillage alimentaire s'élève à environ 430 euros par an et par habitant. Réduire le gaspillage permet pourtant de faire des économies lorsqu'on est par exemple étudiant ou à la tête d'une famille nombreuse.
Causes liées à la production :
- Aléas des marchés, il peut arriver qu'en fin de saison les fruits et légumes ne soient plus ramassés car leur prix de vente est inférieur au coût de la main d’œuvre.
- Inadéquation entre production et prévisions de vente.
- Calibrage des produits (et/ou liée aux consommateurs habitués aux produits identiques).
- Crise sanitaire telle que celle de la vache folle ou de la grippe aviaire.
- Pertes, chutes et dysfonctionnements dûs aux machines.
- Erreurs administratives et informatiques
- Surplus lié à un changement de recette d’emballage ou de gamme.
Causes liées à la distribution :
- Pertes dûes aux transports, détériorations dues à la manutention ou aux consommateurs.
- Invendus en magasins, pour raison de qualité, de promotions inefficaces et de conditions météorologiques.
- Retrait des produits, alimentaires des rayons à DLC* (rotation des rayons 3j avant) et au retrait des produits non conformes commercialement (problèmes d'étiquetage).